Le quotidien tue. C’est un tue-l’amour et un tue-l’âme. C’est une prison dont on ne voit pas les barreaux.
On peut voir cette voie ferrée à la routine d’un chemineau , ne pas sortir de sa zone de confort, rester sur cette ligne droite qui ne mène on ne sait où, en se disant que l’horizon au loin, c’est le bonheur, l’aboutissement. Erreur grossière. Le bonheur est tout autour, de cet arbre qui bourgeonne un jour de printemps, de la mauvaise herbe qui s’enracine autour de ces rails, de la chaleur qui caresse votre peau ces soirs ensoleillés.
Même en étant liés, êtres vivants que nous sommes, nous avons chacun notre propre chemin, qui nous est propre.
J’ai choisi de sortir des rails, du conformisme de notre époque, j’ai choisi d’enjamber ma vie comme cette voie, sans avoir peur d’y revenir un jour, regarder ce bout d’horizon lointain.
11 | 300m & 10 | 600m, memories.
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